Prison

1230 jours de captivité en Colombie pour Ingrid Betancourt et son assistante Clara Rozas.

Judith Miller, journaliste du New York Times, est en prison depuis hier pour avoir refusé de révéler ses sources dans une affaire de fuite médiatique concernant l'identité d'un agent de la CIA. "Si les journalistes ne peuvent garantir la confidentialité de leur sources, alors ils ne peuvent plus travailler et la presse libre ne peut plus exister" a déclaré Judith Miller.
Ce n’est pas la première fois que des journalistes vont en prison aux Etats-Unis pour avoir refusé de citer leurs sources : Jim Taricani (6 mois en 2004), Vanessa Leggett (168 jours en 2001), Timothy Crew (5 jours en 2000), David Kidwell (14 jours en 1996), Bruce Anderson (13 jours en 1996), Lisa A. Abraham (22 jours en 1994), Tim Roche (18 jours en 1990), Brian Karem (16 jours en 1990), Muron A. Farber (40 jours en 1978), 4 journalistes de The Fresno Bee en 1976, William Farr (48 jours en 1973), Mary Torr (10 jours en 1959) …
Par ailleurs, huit chefs de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont été condamnés hier par contumace à des peines de prison de 39 ans et 6 mois pour l'enlèvement d’Ingrid Betancourt. Le verdict prononcé par un magistrat de la ville de Florencia vise notamment le chef suprême des FARC, Manuel Marulanda, et le numéro deux Luis Devia, alias "Raul Reyes", Raul Reyes qui avait affirmé lundi qu'Ingrid Betancourt "pourrait encore passer quatre années en détention si l'actuel président colombien Alvaro Uribe était réélu".
Aujourd’hui, j’ai donc choisi la photo d’un mur de … prison.